Curieux livre et bilan négatif malgré quelques bonnes idées. Curieux livre car l’auteur invente un lieu où la mort ne peut pas entrer et donc les êtres humains et les animaux ne vieillissent plus. Quelque bonnes idées dans la construction logique de ce monde : car si la mort s’y installe on risque d’attirer l’Ankou (le nom de la mort en breton) il faut vivre sans tuer. Il faut donc être végétarien et pour arriver à avoir une vache qui donne du lait trouver un stratagème pour la faire vieillir un peu mais pas trop. Le roman raconte aussi une enquête et essaie de nous faire peur car la mort semble être revenue parmi eux.
Je n’ai absolument pas été prise par l’histoire qui à mon avis s’adresse plutôt à des adolescents. Le roman est plein de références littéraires, ou à des livres à succès comme « la route » de Cormac MacCarthy et des légendes bretonnes.
La leçon finale est simple on a besoin de la mort pour vivre, et ceux qui veulent la fuir le font souvent pour de biens mauvaises raisons, comme le permettra de découvrir l’enquête qui démasquera l’arracheur de langue et le tueur du village. Le récit tombe à plat et une fois terminé je me suis demandé pourquoi je suis allée jusqu’au bout .
Citations
Le village
Il était écrit dans le journal de bord de l’aïeul que d’autres hommes viendraient remplir sa solitude , que le village attirerait ce genre d’êtres obnubilés par la Mort en même temps que réfractaires à celle-ci.
L’ancêtre en avait accueilli une trentaine sur plusieurs décennies, mais tous y compris lui-même, en étaient partis un jour, fatigués d’être au monde , fatigués les uns des autres.
La condition humaine
Un héros ? Est-ce qu’on devient un héros en assumant sa condition de mortel ?
On en parle
Clara et les mots qui a beaucoup aimé, comme quoi !