Traduit du suédois par Cécile Clauss et Maximilien Stadler.
Il ne faut jamais rater les livres « ado » dans la liste du club. D’abord parce que ça nous permet de rester en contact avec la lecture d’une génération qui est parfois loin de nous. Ensuite, comme notre bibliothécaire n’en met qu’un, il est toujours très représentatif et bien choisi. C’est le cas pour ce roman. Alors pourquoi n’a-t-il pas ses quatre ou cinq coquillages ? Parce que je suis assez hermétique au genre policier.
Comme les adultes, les ados ont le droit à leurs auteurs suédois ! Pour un pays qui passe pour être tranquille, quelle imagination les auteurs déploient dans le genre meurtre en tout genre. Pour ce que je peux juger du polar, c’est bien fait, car on ne peut se détendre qu’à la toute fin de l’histoire.
J’ai beaucoup aimé la description de l’adolescence, cette façon que les ados ont de ne pas résister aux personnalités leaders dans les classes, même s’ils savent voir les défauts de ceux qui les entraînent à faire et à dire ce qu’ils n’ont pas vraiment envie de dire ou faire. Et puis, la méchante qu’on aimerait tant voir coupable ou au moins complice, n’est qu’une garce détestable, le romancier ne fait pas dans la facilité. Le coupable sera effectivement un personnage qu’on avait sous les yeux mais qu’on n’attendait pas là.
Ça ne donne pas envie de revivre l’adolescence ! Les parents se battent avec des problèmes d’adultes pas simples à résoudre. Bref l’atmosphère est bien rendue. Cela ne m’étonne pas que les grands ados apprécient, enfin tous ceux qui aimeront plus tard les romans policiers.
On en parle
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