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J’ai beaucoup hésité à mettre ce livre sur mon blog car je trouve qu’en ce moment on n’a pas besoin de livre « baisse-de-moral » assuré. Tout est en mi-teinte, gris ou carrément moche, dans cette histoire. Un couple qui ne va pas vraiment bien, Le Mans une ville de province triste à en crever d’ennui, des voisins redresseurs de torts de la pire espèce, une vie de travail sans grand intérêt. Voilà c’est le sujet du roman du gris et du sordide ordinaire, une peinture assez exacte de notre époque et comme en plus c’est, parfois, bien raconté vous êtes certain d’attraper le mourron.

Heureusement il y a la chambre à remonter le temps ! Pourquoi heureusement parce que je déteste la science fiction, donc au moins je vais pouvoir carrément partir dans une critique… Même pas ! C’est aussi en grisaille, cela ne donne au narrateur que la possibilité d’éviter les disputes avec sa compagne. Un seul conseil, lisez ce livre avant de vous installer au Mans même si c’est beaucoup moins cher qu’à Paris !

Citations

Le mobilier était discret, contemporain dans le style bobikéa qui plaisait aux gens de notre génération.

 

La Sarthe était le département le plus inhospitalier que j’avais connu jusqu’à lors. L’air était en permanence humide, comme chargé de brouillard. Il faisait assez froid l’hiver, étouffant l’été. Le ciel était bas et nous trouvions le climat malsain.

 

Je trouvais ça plutôt a musant au début de vivre avec quelqu’un et puis ça m’est passé. Je ne me rendais pas compte mais maintenant que c’est terminé, j’ai l’impression qu’elle m’a presque rendu service. Je remets des slips et n’en change que tous les trois jours.

 

J’étais un type du Mans, la ville la plus déprimante et sinistre de la planète.

On en parle

Gwordia qui n’a pas plus aimé que moi.

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