Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard. Traduit de l’allemand par Corrinna Gepner.
J’ai décidément du mal avec l’humour allemand même si c’est un peu simpliste de ma part de catégoriser comme ça un roman. Disons que je n’ai pas aimé et pire, je n’ai absolument pas compris la nécessité dans laquelle s’est trouvé l’auteur d’écrire un tel roman. Ma lecture a cependant bien commencé et puis est devenue un véritable pensum ! J’ai apprécié au début que l’auteur s’amuse avec les décisions les plus absurdes du régime nazi concernant les juifs. Je ne sais pas si c’est vrai (je n’en avais jamais entendu parler auparavant), mais les juifs auraient été obligés de changer leurs prénoms pour faire « plus » juifs, peu importe que ce soit vrai ou pas, on est dans la caricature et cela permet de saisir l’absurdité de l’antisémitisme nazi.
Puis nous partons à Hollywood, où le chien de la famille deviendra une vedette célèbre. Et là, ma punition a commencé. Je n’ai rien trouvé de drôle, j’avais beau penser à la quatrième de couverture qui me promettait d’être entraînée dans « un texte irrésistiblement picaresque », m’assurant que Jonathan Crown me ferait « revisiter l’histoire avec humour et sensibilité », je restais sur la touche, tournant la pages avec un ennui profond. Ce chien magique qui joue l’agent secret auprès d’Hitler a su conquérir l’esprit de certains lecteurs si j’en juge sur les critiques dans Babelio, je n’arrive pas bien à comprendre pourquoi. Sauf à me répéter cette phrase un peu absurde : « les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ». Justement, si, j’aimerais en discuter.
Citation
Remarque qui m’a fait sourire (c’était au début du roman)
Liliencron s’intéresse à ce qui est microscopique. Dans son institut il étudie les relations entre les planctons arctique et antarctique.
« Tout ce qui fait plus de quatre millième de millimètre m’ennuie », aime-t-il à dire.
C’est ainsi qu’il justifie son désintérêt pour Adolf Hitler. ou pour la politique. Ou pour l’avenir. « Trop grand, tout ça », décrète-t-il.