L’auteur nous fait découvrir la famille de Rothschild à travers le portrait de la baronne Betty peint par Ingres en 1848. C’est l’occasion pour l’auteur-historien de faire revivre une époque et aussi de témoigner de l’antisémitisme français. Il s’amuse aussi à faire des bons mots et à répéter ceux qui ont fait sourire le tout-Paris de cette époque. Je n’ai pas trop aimé le livre mais il faut avouer que je n’ai que peu d’intérêt pour la famille de Rothschild.
Citations
On croit toujours qu’on dispose de beaucoup de temps devant soi quand on se souvient qu’on en a beaucoup derrière
Funèbre, la pompe n’en est pas moins mondaine
Elle paraît en forme, preuve que la méchanceté conserve. On hésiterait à lui arracher son masque de crainte qu’il ne cache rien.
Au fond, si nous avions dû bannir les antisémites de nos maisons, dîners et bals auraient eu lieu en petit comité.
… ne pas oublier que les gens ne vous pardonneront jamais le bien que vous leur avez fait. C’est là une constante de la loi d’ingratitude… Un bienfait ne reste jamais impuni
… elle lui lança « Monsieur vous êtes ivre » qui se voulait cinglant, à quoi il répliqua aussitôt d’un ton placide : « et vous madame, vous êtes laide, mais moi au moins demain je serai sobre »
Mais en vérité les Anglais ne sont pas froids ils sont lents. Il leur faut plus de temps qu’aux autres pour ressentir la même chose qu’eux. L’Anglais est ému à retardement.