Édition Gallimard NRF, novembre 2022, 200 pages

Traduit de l’anglais par Blandine Longre

 

Un roman que je n’ai pas réussi à finir et pourtant je le mets sur Luocine car j’espère que certains ou certaines auront apprécié ce roman et pourront m’expliquer son succès. Dès le début, j’ai eu du mal avec cette vision du diable dans un train

J’aimerais mon revenir avec toi, Jeffers, à cette matinée parisienne avant que je ne monte dans ce train où se trouvait le diable bouffi aux yeux jaunes : j’aimerais te la faire voir.

La narratrice s’adresse tout le temps à Jeffers que l’on ne connaît pas et je ne comprends pas pourquoi. Elle semble torturée et ses pensées sont tortueuses comme ses phrases.

Alors j’ai laissé ce roman au bout d’une centaine de pages, et puis courageusement je l’ai repris et cette fois je suis tombée en arrêt devant les pommes de terre plus savantes que les humains et j’ai pris une grande décision : je referme ce livre et je vous laisse avec les pommes de terre et leurs « petits bras charnus » !

À cette époque de l’année -le printemps-, les tubercules que nous y entreposons commencent à germer, même si nous les conservons dans une complète obscurité. Il leur pousse ces petits bras blancs et charnus car elles savent que la saison nouvelle est là et, parfois quand j’en observe une, je me rends compte qu’une pomme de terre en sait davantage que la plupart des humains. 

14 Thoughts on “La dépendance – Rachel CUSK

  1. keisha on 30 mars 2024 at 07:40 said:

    Je ne l’ai pas lu. Cela pourrait plaire à certains lecteurs?

  2. Ah, tu m’as bien fait rire avec ta citation sur les pommes de terre !

  3. Je ne peux pas t’éclairer malheureusement… Tu as été courageuse d’insister autant !

  4. Le genre de livre dans lequel je ne m’aventurerais pas !

  5. Aucune envie d’aller à la rencontre de pommes de terre savantes …

  6. Bizarre, ce roman… J’ai lu trois livres de Rachel Cusk, figure-toi, mais pas celui-ci qui semble tout de même particulier ! Après deux livres qui ne m’ont pas emballée, j’ai persévéré (étonnamment) et j’ai beaucoup aimé Disent-ils, qui n’est pas un roman, mais plutôt des suites de conversations, et qui se déroule en Grèce.

    • J’ai vraiment essayé mais parfois ça ne prend pas et si je l’ai mis sur Luocine c’est pour voir si quelqu’un a aimé et me faire comprendre que je suis passée à côté de quelque chose.

  7. Bon ben je vais me contenter de manger des patates intelligentes !

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