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Ce livre s’adresse à des lecteurs de sept/huit ans, c’est une belle histoire qui ne se termine pas bien ! La compétition dans la nature peut être terrible, ces deux arbres qui se détestent m’ont fait sourire. Je ne suis pas assez compétente pour savoir si un marronnier et un châtaignier peuvent se retrouver en concurrence dans une forêt, mais est-ce si important ? Les illustrations sont belles et font rêver.La langue est recherchée, et poétique, j’aime bien qu’un auteur s’adresse aux enfants de cette façon là. L’histoire est vue à travers les yeux d’un vieil hibou qui perd un peu la mémoire cela donne une note humoristique à cette fable. Je mets ce livre sur mon blog très vite car je l’ai reçu grâce à l’opération masse critique de Babelio et je rajouterai l’opinion d’un lecteur de 8 ans dès que possible.

Louis 8 ans

Chère Grand-mère,

Je n’ai pas du tout aimé ce livre, je vais t’expliquer pourquoi.
Il ne se passe rien, il n’y a aucune aventure. On a l’impression que l’histoire ne se finit pas. Bref, je me suis beaucoup ennuyé en lisant ce livre. Je préfère 50 milliards de fois Tobie Lolness qui se passe aussi dans des arbres.

Citations

Pour le plaisir du style

L’un était marronnier, l’autre châtaignier. tous deux se haïssaient à un tel point que ni le temps, ni les vissitudes des maladies végétales n’avaient pu les réconcilier.

On eût dit que, par facétie, le Dieu de la forêt avait voulu les unir pour toujours et à jamais … Avant même leur naissance, le vent fantaisiste, la pente inéluctable et les animaux agités avaient, en effet, scellés leurs destins en portant leurs graines respectives dans la même clairière.

Traduit du danois par Monique Christiansen.

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Deuxième participation à Masse critique de Babelio. J’avais choisi ce livre à cause du titre, Pour qui sonne le glas et Le vieil homme et la mer ont marqué mon adolescence. J’ai donc pensé que ce roman me ferait découvrir un peu plus Hemingway. Ce roman d’aventure policière a pour cadre Cuba aujourd’hui : la fin de la dictature castriste n’est guère réjouissante.

En lisant je pensais à tous les touristes célèbres où non, qui aiment aller à Cuba, peuvent-ils ignorer l’autre côté du miroir qu’on tend aux étrangers pour qu’ils ne voient rien des difficultés de ce pays ? Leif Davidsen nous fait découvrir la réalité cubaine à travers les yeux d’un professeur d’espagnol danois. Celui-ci a rencontré en Floride un exilé cubain qui lui demande de remettre une lettre à sa fille qui a choisi, par amour, de vivre Cuba.

De là une aventure où se mêlent l’amour, la mort, la trahison, la CIA et … Hemingway. Je ne peux pas dire que ce roman m’a passionnée, je ne serai peut-être pas allée jusqu’au bout si je ne l’avais pas reçu grâce à Masse critique. Il y a pourtant tous les ingrédients qu’on attend dans ce genre de roman. Le héros mal dans sa peau, la description du climat et de la végétation, le choc des civilisations latines et nordiques, le problème de l’immigration clandestine et notre bonne conscience, l’horreur des tyrannies finissantes, les scènes d’amour avec des belles femmes cubaines, et des manuscrits d’Hemingway.

Mais, je n’ai à aucun moment été prise par un effet de suspens, il faut dire que je ne lis pas souvent de romans policiers, je ne suis donc pas la meilleure juge. J’ai été gênée par ce personnage à qui il arrive des aventures extraordinaires et qui semble tout accepter. Je n’ai pas trouvé ses réactions crédibles face à la mort ni en amour. À l’opposé, les pages consacrées à la fuite en mer sont très prenantes et on a l’impression que l’auteur sait mener un bateau même par mauvais temps

Citations

Sentiments cubains

Comment peut-on avoir des sentiments aussi violents ? Pour être en vie, il faut pouvoir éprouver la douleur comme la joie. Tout ne doit donc pas ressembler rien qu’à un jour où le temps est gris.

Bonne conscience

Je suis reparti, l’esprit étrangement élevé par cet évènement, par le fait que la réalité américaine ressemblait à ce que l’on voit à la télé, et j’ai pensé banalement que le monde était étrange. C’est le fait d’être né en un lieu du globe qui décide si l’on devra résoudre des problèmes existentiels au sens le plus pur du terme, ou ne faire face qu’à des défis normaux, que tout individu raisonnable peut résoudre dans une société moderne tournée vers le bien-être, comme l’aurait dit mon père…

Absence de volonté du personnage principal

Je ne me sentais pas spécialement parfait comme espion … pas spécialement à mon aise, en fait mais la route était tracée, et j’avais résolu de la suivre.

Cuba

La Havane était l’endroit le plus pauvre que j’ai vue de ma vie, et l’un des plus éhontés, où même les gardiens du musée national des perfections de la révolution mendient de la petite monnaie … les jeunes filles de couleur, nombreuses et ravissantes, qui semblaient s’offrir à tous les hommes, quel que soit leur âge ou leur physique. Circuler seul à La Havane, c’était comme aller et venir dans le plus grand bordel en plein air du monde.

Le Danemark

En surface tout avait paru normal, parce que c’était obligatoire dans la province danoise, mais nous étions une famille qui fonctionnait assez mal. C’est sans doute plus répandu qu’on ne le croit si l’on ne se borne pas à regarder un vernis flatteur.

On en parle

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Traduit de l’anglais par Karine Reignier.

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Owen Matthews, journaliste correspondant de guerre part à la recherche du passé de ses parents. Sa mère, fille de dignitaire soviétique exécuté lors des purges de 1937 a été élevée en orphelinat. Son père épris de culture Russe, tombera amoureux de sa mère en 1963, lors d’un séjour dans un pays qui le fascine. Ils se marieront finalement en 1969 après un combat qu’ils ont cru l’un et l’autre souvent perdu tant les obstacles étaient importants. Plusieurs récits se mêlent donc :

  • celui du fils, narrateur, qui vit dans la Russie contemporaine, il connaîtra l’horreur de la guerre en Tchétchénie et tous les excès de ce pays aujourd’hui
  • Celui de sa mère qui a connu les tragédies de la guerre , les orphelinats russes, la famine…
  • Celle de son père, cet intellectuel typiquement britannique qui a dû lutter contre le KGB pour épouser celle qu’il aimait au péril de sa carrière universitaire.

Sans être passionnée par ce livre, je l’ai trouvé intéressant et sûrement proche des personnages réels, parfois les situations sont tellement incroyables que j’aurais aimé un souffle plus romanesque. Je trouve que Makine, et bien sûr, Soljenitsyne savent mieux raconter la Russie soviétique. Au milieu des horreurs que les enfants ont connues, j’ai bien aimé que sa mère lui dise « Il faudra que tu parles des gens bien » comme ce directeur d’orphelinat qui a accepté qu’on ne sépare pas les deux sœurs. Et j’ai alors pensé au livre de Makine : La vie d’un homme inconnu.

 Citations

La sentence a été exécutée dès le lendemain, soit le 14 octobre 1937. Le bourreau y a apposé un vague gribouillis. Les bureaucrates méticuleux qui se sont chargés de l’instruction ayant négligé d’indiquer l’endroit où Boris Bibikov fut enterré, ce tas de papier lui tient lieu de sépulture.

 

Pourtant, lorsqu’ils se sont enfin retrouvés, mes parents ont constaté que leur amour s’était presque tari. Mué en encre, il s’était figé sur les milliers de feuilles qui s’empilent maintenant au fond d’une malle, dans le grenier d’un petit pavillon londonien.

 

Ma mère a passé une grande partie de sa vie à attendre des jours meilleurs. Ses parents ont été arrêtés lorsqu’elle avait trois ans. Dès cet instant, le régime soviétique s’est chargé de son éducation, modelant ses pensées, sinon son âme. L’avenir radieux était à portée de main, expliquait-on à sa génération, mais, tel un dieu aztèque, il ne saurait être atteint sans sacrifices : il faudrait faire couler le sang et subordonner la volonté de chacun au bien de tous.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Valérie Le Plouhinec.
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Les filles doivent adorer, les garçons je suis moins sûre. J’ai trouvé cet avis sur un blog :

C’est le livre que j’ai le moins aimé… et de très loin ! ! Cette histoire est étrange, certains éléments n’ont ni queue ni tête, la plupart des personnages sont moyennement réussis et l’héroïne est vraiment nunuche. De plus comment peut-on être amnésique et oublier quatre ans de sa vie en tombant dans des escaliers ? Il faut vraiment ne pas être dégourdi ! ! Ce livre est plus pour les filles.

Personnellement, j’ai trouvé ce livre agréable à lire, mais je suis une fille ! À la suite d’un trauma crânien Noémie est partiellement amnésique et quatre années de sa vie se sont effacées. Elle est confrontée à sa vie de lycéennes. Ses amours vont s’en trouver quelque peu perturbées ! Aucun personnage n’est caricatural et si tout finit bien, la complexité de la vie réelle est bien racontée.

Citation

Même si nous n’avions jamais été ensemble comme des amoureux, je l’aimais. Je l’aimais. Je l’avais toujours aimé, je crois bien. Pour tout vous dire, c’était un peu un fardeau de le savoir.

 

Je me souviens des porcs-épics que j’avais regardés avec papa le soir où j’avais cru que Will allait peut-être mourir. Pas la partie sur l’aspersion d’urine. Le moment où ils se regardaient dans les yeux. Nous n’en étions pas encore là, Will et moi.(Personnellement, j’espérais ne jamais arriver au stade du pipi)

On en parle

Link.

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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Bourdier.

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La couverture du livre laisse rêveuse ! Le roman vaut mieux que la couverture, mais quand même ! Tout le temps de la lecture, j’ai pensé à la petite maison dans la prairie. La saga de la famille fondée par Matthew et Callie Soames se déroule dans le Missouri au début du 20° siècle. Le roman est divisé en six parties, la première est consacrée à la famille puis, les cinq suivantes aux personnages principaux : le père, les trois filles aînées et la mère. C’est un procédé romanesque que j’aime bien, cela permet de changer de point de vue sur les mêmes faits. Les cinq parties consacrées aux personnages permettent de suivre leurs amours. Il est vrai que c’est un peu plus complexe que je ne l’avais imaginé au début de la lecture et même le père, professeur rigoureux et moralisateur se laisse parfois aller à des idées d’adultère et d’amours illicites avec une élève !

La vie rurale semble très agréable, on y cueille des fruits en abondance, on fait beaucoup de confitures, on se baigne dans la fraîcheur des rivières, on cite et on lit beaucoup la bible. Je caricature un peu car le roman est plus intéressant que ces premières impressions. IL y a bien ce côté idéal du monde rural, mais les personnalités sont minutieusement décrites et cachent des fêlures qui les inscrivent dans la réalité de la vie. La sœur aînée, par exemple Léonie, qui fait tout bien et qui risque de rater sa vie à force de dévouement pourrait être un personnage passionnant à la limite de la perversion, mais ce n’est pas le style de cette auteure : on reste dans la gentillesse un peu guimauve.

Ce livre avait été un best-seller et était retombé dans l’oubli, je serai surprise qu’il connaisse de nouveau un grand succès en France.

 Citations

De plus on lui avait enseigné l’humilité. Dans l’étroite perspective de son milieu, la simple conscience de soi ressortissait à la vanité. « Car qui veut s’élever sera abaissé et qui se veut humble sera loué »

 

Regardant autour d’elle, elle savoura toute la beauté de ce paysage familier. Toute cette beauté ! Dieu aimait tant le monde …. Oh même si elle ne devait jamais aller au ciel, tout cela suffisait : cette merveilleuse terre, avec son soleil, ses matins glorieux et avec toujours quelque chose à attendre et espérer…
– Merci, dit-elle en regardant le ciel clair.
Puis elle regagna la maison pour aller prendre son petit déjeuner. (c’est la fin du livre !)

Traduit de l’anglais (Australie) par Marie-France Girod.

3
La lecture des blogs m’a conduite à ce livre. Je dois avouer que je n’ai pas du tout été sensible à la construction romanesque : c’est la mort qui sert de narrateur et évidemment de 1939 à 1943 elle a du travail, la mort ! J’ai particulièrement été agacée par les effets d’annonce qui se répètent à chaque début de chapitre :

La jonglerie se termine, mais la lutte se poursuit. J’ai dans une main Liesel Meminger, dans l’autre Max Vandenburg. Bientôt je les réunirai dans une même scène, laissez moi encore quelques pages.

Je ne sais pas si cela aide les adolescents à lire plus facilement, si oui, tant mieux. À la moitié du livre, quand la famille vivant dans une toute petite ville allemande , cache un juif, j’ai été prise par l’histoire. Le roman décrit de façon originale le nazisme, la peur, la faim, la pénurie, les bombardements la guerre, les jeunesses hitlériennes. Une fois de plus on comprend que si l’horreur de la guerre n’avait pas atteint les allemands dans leurs villes et si leurs propres enfants n’avaient pas été tués à Stalingrad où ailleurs, peu d’entres eux auraient douté de leur Führer. J’ai souri en lisant le passage où Max le juif caché dans la cave, peint les pages de « Mein Kampf » en blanc pour écrire son propre livre dessus.

Citations

Le temps était long pour Max Vanderburg dans son environnement de ciment.

Les minutes étaient cruelles.

Les heures étaient des punitions.

Quand il était éveillé, le sablier du temps se déversait au-dessus de lui et menaçait de l’étouffer. On peut faire beaucoup de mal à quelqu’un en le laissant vivre.

 Visiblement la guerre brouillait la frontière entre la logique et la superstition.

On en parle

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Traduit de l’anglais par Nathalie M-C Laverroux.

3
Roman intéressant, qui devrait plaire aux adolescentes et adolescents. On y trouve le récit de la fameuse «  première fois », autour d’une enquête policière au sujet d’un accident. Ce roman pose la question de la responsabilité et de la culpabilité. Les personnages ne sont pas simples et sont confrontés aux conséquences de leurs actes. L’héroïne tombe amoureuse du beau Dennis qui se révèlera un sale type. « Ne pas juger les gens sur la mine » pourrait être la morale de l’histoire qui ne se terminera pas par un dénouement «  à l’eau de rose », loin de là.

Quand dans un roman l’héroïne dit :  » Je secouai encore la tête tandis qu’une certitude s’imposait à moi : il était impossible que ce soit Brad », on croit connaître la fin, Anne Cassidy saura garder le suspens jusqu’au dernier chapitre.

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J’apprécie cet auteur, j’ai bien aimé « Les falsificateurs ». Il sait donner vie à des personnages décalés pour lesquels on éprouve de l’intérêt, il a surtout, un regard original sur ses contemporains. Dans ce recueil de « nouvelles » (chaque récit est un peu plus long qu’une nouvelle habituelle) nous sommes pris par le destin extraordinaire d’êtres épris de perfection. Mais à travers eux on s’amuse du regard caustique de l’auteur sur notre monde. Si j’ai aimé la mise en place des récits j’ai, à chaque fois, été déçue, par la chute. Or c’est souvent la chute qui fait la saveur des nouvelles. Ça tombe un peu à plat ! (Désolée pour le mauvais jeu de mot !).

Citations

Le souvenir des sociétés se perpétue souvent mieux par les sacrifices qu’elles consentent que par leurs réalisations. La religion chrétienne vit encore sur l’héritage de respectabilité de ses premiers fidèles, livrés aux lions par les Romains. De la civilisation inca nous restent des scènes atroces d’enfants énucléés et de vieillards démembrés en offrande à l’astre cruel.

 

Le malaise de la société contemporaine s’explique partie par l’absence de cérémonies sacrificielles.

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Dans un roman très court, le narrateur raconte sa rencontre avec une femme qu’il a aimée. Ils n’ont pas construit leur vie ensemble. Sa mort l’oblige à prendre conscience qu’il l’aimait et toute la place qu’elle prenait dans sa vie. J’ai été touchée par son émotion : on aimerait se savoir l’Ava de quelqu’un.

Citations

C’étaient les années quatre-vingt, « les années fric » comme on a décidé de s’en souvenir aujourd’hui. Un racheteur d’entreprise à tête de clébard, un présient qui sentait le renard, une génération qui se prétendait « morale » pour mieux cacher sa vilenie.

 

Restent les facilités que nous nous sommes accordées pendant toutes ces années, Ava et moi. De nous être quittés, nous nous sommes toujours retrouvés. J’aimerais n’avoir aucun doute sur la question : nous remarcherons ensemble dans les rues du temps.

Traduit de l’anglais (États-Unis ) par William Olivier Desmond.

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Toujours au programme du club de lecture, en général j’évite les romans policiers. Je sais qu’ils sont bien choisis, mais ce n’est pas ma lecture préférée. J’ai lu sans déplaisir celui-là et j’ai été intéressée par la description de Venise, loin des clichés habituels Venise dans ce roman, est une ville grise, humide et froide.

Un meurtre d’un vendeur à la sauvette, à Venise permet de comprendre le monde des émigrés africains. C’est triste et sûrement proche de la réalité On se surprend à désespérer de notre monde ! L’écrivaine est américaine, elle n’est pas tendre pour ses compatriotes. J’ai apprécié, également, la façon dont elle parle de l’incohérence de l’adolescente qui dit du meurtre (au grand scandale de sa mère). «  C’est seulement un vu comprà (un noir) » et qui pourtant n’est pas aussi raciste que le pense sa mère.

J’ai aimé la description de la nourriture en Italie. Et finalement avec tout ça j’ai voulu connaître le dénouement qui est aussi abominable que la réalité de l’Angola. Pauvre Afrique !

Citations

Ils ne pouvaient être qu’américains. Les cheveux blancs tous les deux, ils donnaient l’impression d’avoir échangé leurs vêtements. La femme était habillée d’une chemise écossaise en flanelle et d’épais pantalon de laine, tandis que l’homme avait enfilé un chandail rose à col en V, des pantalons et des chaussures de tennis blanches. Ils avaient apparemment sinon le même coiffeur, du moins la même coupe de cheveux. On avait envie de que ceux de la femme étaient juste un peu moins courts.

 

Il se demandait si le sentimentalisme de quatre sous de la télévision et du cinéma n’avait pas provoqué, dans cette génération, une sorte de choc insulinique qui étouffait en eux toute possibilité d’éprouver de l’empathie vis-à-vis des peu ragoutantes victimes de la vie réelle.

 

De même, une fois qu’une information était stockée dans un ordinateur, on avait l’impression que rien ne pouvait la supprimer, sinon la destruction matérielle complète du disque dur.

On en parle

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