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Traduit de l’anglais(Américain) par Stéphane ROQUES.

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Voilà le responsable du silence assez long de Luocine. Non pas que j’ai été passionnée, mais je voulais absolument finir ce roman. C’est la première fois, je crois, que j’écris à propos d’un livre que je ne peux pas terminer. Je veux me venger, ce roman m’a littéralement plombé le moral, comme le titre l’indique c’est triste, « super triste » en effet, et lorsque j’ai lu la critique de quelqu’un qui a aimé : « lecture sans frontière » je me suis réjouie d’avoir abandonné à la page 181 sur cette phrase inoubliable

« …cette jolie Vietnamienne Catho qui s’est fait poser des agrafes à l’estomac. On s’est torchées au Maj Tai… »

À ce moment là, j’ai pensé : « torche-toi toute seule, j’en ai ras le bol ». Et voilà, je n’ai plus été capable de lire une seule ligne écrite par Gary Shteyngart. Pourtant le sujet est intéressant, un roman de sciences fiction qui pousse un peu plus loin l’absurdité de nos conduites. La transparence de nos vies privées, nos téléphones portables qui nous accompagnent partout, le culte de la jeunesse et du corps parfait, la peur de mourir, l’économie qui passe aux mains des Chinois. La pauvreté réelle des USA. Il en ressort une déambulation dans l’esprit de Lenny Abramov, entre brumes et imprécisions, qui devient vite une espèce de mélasse marécageuse. Je me demande également, ce que vaut la traduction, le style est de façon volontaire, vulgaire et répétitif.

Bref je n’ai pas du tout aimé j’ai quitté sans aucun remords « les salopettes susse la moi » ! ! J’espère bien être contredite, mais je sais que je n’ouvrirai plus ce roman, il réussit trop bien son but me rendre complètement triste.

Citations

Exemple du style …. à savourer

Euni-Gaude a Langue de Pute
Cher Poney d’amour
Quoi de neuf ma pétasse chaudasse ?

Critique de la pauvreté des slogans politiques

Ensemble nous irons quelque part !

La peur de la vieillesse

Peut-être que je détestais tous les vieux de mon quartier, et leur souhaitais de disparaître fissa pour mieux me consacrer à mon combat contre la mortalité.

On en parle

En bien : Lectures sans frontières

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