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Traduit du norvégien par Hélène Hervieu et Eva Sauvegrain.

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Si ce livre n’avait pas été au programme du club de lecture, donc choisi par ma bibliothécaire préférée, j’aurais abandonné à la page 50. Je n’en pouvais plus d’imaginer cette jeune femme boire des bières de plus en plus vite, en se dépêchant pour faire la place au gin, au cognac au whisky…

Tant d’alcool pour faire comprendre qu’elle va mal très mal … du coup je suis allée faire un petit tour sur Babélio et j’ai vu que d’autres lectrices avaient aimé cette histoire alors je me suis accrochée, bon c’est sûr c’est beaucoup, beaucoup trop long et trop alcoolisé. Mais il y a quelques bonnes remarques sur notre société des loisirs.

Les voyages, par exemple, et les touristes qui ne voient les paysages qu’ à travers leur appareil photo numérique sans oublier cette si noble cause : la défense des animaux sauvages. C’est un peu étrange de trouver des remarques judicieuses sur notre société dans un roman qui m’intéresse aussi peu.

La deuxième partie du livre, là où les explications sont données au mal être de Béa, va un peu plus vite. Pas de chance pour moi ! le roman prend alors l’allure d’un polar psychologique, et je n’aime pas trop les polars.

Citations

 Je me sens toujours mal à l’aise avec les Japonais et leurs sourires automatiques qui semblent venir de je ne sais où, sans raison apparente . Comment font-ils quand ils sont vraiment heureux ?

 

Des gens qui en avaient assez de monter à dos de chameau en Egypte, de se promener en gondole à Venise , ou d’écouter avec un mélange de peur et de jubilation , les sirènes de police devant Manhattan . Pour leurs amis un voyage comme ça devait être follement exotique et valoir largement son prix exorbitant

 

Tout penaud Frikk regardait le phoque sur la plaque de glace, incapable de profiter du spectacle dans la mesure où il ne pouvait pas le photographier

 

Tant d’hommes ont été estampillés courageux, uniquement parce que leur intelligence était rudimentaire.

 

 Elle avait envie de rencontrer un ours blanc, mais il fallait qu’il soit inoffensif. Rien ne devait être dangereux, seulement extraordinaire, exotique et surtout écologiquement correct….

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