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Roman très court, un peu plus long qu’une nouvelle. Très facile à lire, on survole la vie de l’auteur petite fille d’une famille juive touchée par la Shoa. Le livre reste superficiel, même si un certain nombre des remarques me semble très juste.

Les quelques pages sur Korczak, éducateur juif polonais qui est mort avec les orphelins dont il avait la charge sont bouversantes .

Citations

J’ai inventé un adage selon lequel des amoureux se quittent, la plupart du temps, pour les mêmes motifs que ceux qui avaient présidé à leur union… Le poison est dans l’élixir.

 Les nazis nous traitent de cancrelats, ils nous voient comme des montres infestés de vermine, des sous-hommes, nous comparent aux fruits gâtés qu’il convient de détruire afin qu’ils ne contaminent pas les récoltes saines, et nous chantons, et nous disons des vers, nous récitons la Divine Comédie , des fables et des comptines. Cela ne sert à rien, on meurt quand même. L’art ne sert à rien, car on meurt toujours. Mais l’image reste. L’image d’un convoi d’enfants qui chantent en allant vers la mort et disent « en nous exterminant, c’est vous-mêmes que vous tuez »

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