Traduit de l’anglais par Christian BESSE

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Je suis déçue par cette lecture, mais cet été peu de livres ont réussi à me toucher , je me dis que ça vient donc peut-être de moi ! J’avais bien aimé « la vie aux aguets » du même auteur et on retrouve un peu les mêmes thèmes. La vie des espions britanniques, cette fois pendant la première guerre mondiale.

J ai bien aimé le début du roman qui se passe à Vienne en 1913 , l auteur fait bien ressentir l’atmosphère étouffante de cette capitale, du temps où elle dominait un quart de l’Europe et tant de nationalités différentes. Mais la vie de de Lysander m’a franchement peu intéressée. Ces difficultés sexuelles nous valent un passage par la psychanalyse et une rencontre assez brève avec Freud en personne !

Ensuite nous partons avec le héros dans une Angleterre bouleversée par la guerre et une sombre histoire d’espionnage à la Agatha Christie. Toujours avec un petit côté détaché , Lysander finit par être totalement inconsistant et l’histoire peu crédible.

J ai fermé ce roman soulagé de l’avoir fini !

 Citations

 Ambiance à Vienne en 1913 un officier Slovène est accusé de vol il revient de son procès

– Alors, c’est fini, dit Lysander. Qu’est-ce qui leur a fait entendre raison ?

– Un embarrassant manque de preuves. Mais je leur ai donné à réfléchir. Ça les a détournés du rusé Slovène.

– Ah, oui ? Quoi donc ?

– Il y a ce capitaine dans le régiment, Frankenthal. Il ne m’aime pas. Un type arrogant. J’ai trouvé le moyen de rappeler à mes officiers supérieurs que Frankenthal était un nom juif. » Wolfram haussa les épaules.»Et comme moi,Frankenthal a eu la clé pendant une semaine.

– Quel rapport avec le fait qu’il soit juif ?

– Il n’est pas juif, sa famille s’est convertie au catholicisme il y a une génération. Mais quand même .. » Wolfram eut un sourire malicieux . « Ils auraient dû changer de nom. »

– Je ne vous suis pas.

– Mon cher Lysander, si on ne peut pas attribuer le crime à un Slovène , un juif c’est encore mieux. Ça lui apprendra à vivre , à ce type déplaisant !

On en parle

Des critiques positives chez Babelio et cet avis glané sur internet avec lequel je suis plutôt d’accord : ça sent le brûlé.

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