Traduit du hongrois par Marcelle Régnier et Georges Régnier.
Les Braises est considéré comme un chef-d’œuvre par de nombreux lecteurs et critiques. J’avais déjà lu Métamorphose d’un mariage du même auteur sans beaucoup apprécier, tout le monde m’a dit qu’il fallait lire les Braises. C’est fait, je sais de façon définitive que cet auteur n’est pas pour moi. J’ai retrouvé la même lourdeur et lenteur. Il s’agit d’un long monologue puis dialogue autour d’une trahison et du désir de vengeance. Tout y est très finement analysé.
On a l’impression d’un arrêt sur image de 200 pages. Les films d’Ingmar Bergman à côté c’est Speedy Gonzales !
Citations
« Je veux être poète ! » dit il un jour en contemplant la mer, le regard rêveur sous les paupières mi-closes, tandis que ses boucles blondes ondoyaient dans le vent chaud. La nourrice l’entoura de ses bras et pressa sa tête contre son sein.
» Non, tu seras soldat. » dit-elle.
« Comme mon père ? » questionna-t-il et, déçu, il secoua la tête.
Il doit être atroce le moment où la tentation subjugue un cœur humain et où un homme lève son arme pour tuer son ami.