Je suis désolée de n’avoir pas le temps de finir ce livre. Mais comme je le lis dans le cadre de notre club, il faut que les autres puissent le lire également. (Je ne mets donc pas de coquillages.) C’est un livre qui essaie de rendre compte de la création artistique. Je ne sais pas si les artistes se retrouveront dans ce roman. J’ai été très intéressée par l’évocation de cette époque de fer et de religion. Le XVIIe siècle, qui y est décrit est vraiment une époque horrible, la pauvreté insoutenable et l’arrogance des princes et des gens d’église à peine supportable.
La souffrance du peintre qui se sait novateur et porteur d’un message qui dépasse son époque est bien rendue. Au début da ma lecture, j’ai été gênée par ce « Tu » du narrateur qui s’adresse au peintre, mais peu à peu je l’ai accepté. Je finirai ce livre un jour c’est certain.
Pour une fois je ne mets pas de citations mais ce tableau où le Caravage s’est représenté sous le trait du bourreau parle mieux du livre que n’importe quelle citation.