Traduit de l’anglais (États Unis) par Jeannine Hérisson.
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J’ai tout simplement adoré ce livre, pourtant je ne suis pas une passionnée de la nature, et l’auteur y raconte avec minutie ses observations sur les plantes, les insectes et les animaux. Elle raconte très bien et au-delà de on sent tout les efforts qu’elle a dû faire pour vivre seule. Je la comprends trop bien : il a fallu qu’elle prenne racine. Au milieu des observations animales on trouve des petites notes sur les humains et les humaines qui m’ont beaucoup touchée. En particulier sur la solitude des femmes « d’un certain âge ».

Citations

Pendant ces douze années, j’ai appris qu’un arbre a besoin d’espace pour pousser, que les coyotes chantent près du ruisseau en janvier, que je peux enfoncer un clou dans du chêne seulement quand le bois est vert, que les abeilles en savent plus long que moi sur la fabrication du miel, que l’amour peut devenir souffrance, et qu’il y a davantage de questions que de réponses.

On en parle

http://www.ratsdebiblio.net/hubbellsue.html
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Très bon roman, et là franchement le frontière entrelivre pour ado et adulte disparaît. J’ai beaucoup apprécié aussi le site consacré au livre http://letempsdesmiracles.bondoux.net C’est un véritable prolongement du livre. Beaucoup d’humour, d’amour de tragédies et de désespoirs dans la fuite de cette femme à travers le Caucase. L’enfant arrivera en France, elle non. Toute l’horreur de notre monde actuel est très bien racontée dans ce petit roman.Lorsque les deux enfants Prudence du Libérai et Koumaïl-Blaise du Caucase font un concours des horreurs qu’ils ont déjà vécus, on revoit sans peine toutes les images qui hantent nos mémoires d’aujourd’hui. Comme beaucoup de livres avec un itinéraire à parcourir l’intensité parfois décroit, mais il y a des moments inoubliables : l’immeuble, la décharge. La fin est terrible, on se demande comment va faire le héros pour continuer à vivre. C’est aussi un livre sur l’amour maternel.

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Le club de lecture auquel je participe, propose régulièrement des BD je les lis toujours mais en général je n’aime pas, celle-ci représente l’exception. Elle m’a beaucoup plu. J’apprécie à la fois l’histoire et le graphisme. Comme toujours pour les BD, j’ai dû passer du temps pour bien comprendre mais cette fois, j’ai enfin ressenti une osmose entre le dessin et l’histoire et j’ai pensé que la BD servait mieux ce récit que le romanesque. J’ai même proposé cette BD au coup de cœur du mois de février. Je trouve que certains visages sont très proches de nous, la ville du Mans est bien rendue et la multitude des personnages enrichit la trame de l’histoire sans la noyer sous les habituelles scènes érotiques ou d’horreur.

Seul petit bémol, la façon dont le dealer se tire d’affaire, mais on peut aussi penser justement que dans la vie il n’y a pas de Léonard pour sauver les gens qui se mettent dans de telles situations.