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Le film le plus détesté des festivaliers. Et je ne vais pas le défendre. Si j’ai bien compris le propos : ce film nous explique que pour appartenir au monde des gens branchés, on meurt jeune.

Tous les excès sont permis sans pour autant atteindre le plaisir. Nous voyons une mannequin très belle mais profondément malheureuse, et un travesti très doué mais qui est également malheureux et qui va mourir de façon atroce. Il n’y a aucune histoire, un constat, comme je venais de voir les images de « life in a day », je me disais que notre planète est bizarre. Entre l’extrême misère de ce père de famille égyptien obligé d’attacher son fils aîné retardé mental, qui ne possède RIEN, et ses jeunes londoniens qui se bousillent la vie par la drogue et le sexe il devait exister une plus juste répartition des biens de ce monde.

Film à éviter.

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Film récompensé par studio ciné. Je me dépêche d ‘écrire à propos d’Ill Manor, j ‘en suis sortie absolument bouleversée. J’avais entendu parler des scènes d’une brutalité extrême et j’ai donc beaucoup hésité avant d’y aller . J’avais tort c’est un film profond et qui porte en lui une réflexion sur la violence urbaine aujourd’hui.

J’ ai beaucoup apprécié la construction du film, quand la dernière image est tombée on s’est rendu compte qu’aucune image n’était gratuite. Je ne peux pas le résumer car il se passe trop de choses voici la trame principale : un dealer Kirby après 20 ans de prison revient dans son quartier et essaie de reprendre sa place. Cela va entraîner un enchaînement de violence et de drames.

J’ai apprécié que l’on comprenne aussi clairement qu’habiter dans certains quartiers rend la vie tellement dangereuse qu’un rien peut la faire basculer dans la très grande délinquance. La musique est remarquable et les images inoubliables. Il y a un rap dont j’aimerais de nouveau entendre les paroles et pourtant ce n’est pas le genre de musique que j’aime ! On peut ne pas aller voir ce film, si on veut se cacher les yeux sur ce qui se passe dans les quartiers difficiles, mais si , au contraire, on veut les ouvrir et comprendre notre époque ce film est indispensable.

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Il en faut un, mais là, franchement j’ai détesté et surtout pas compris pourquoi il est dans la sélection du festival. Le film s’arrête après 20 minutes dans un taxi très sombre , je ne sais toujours pas pourquoi le film s ‘est arrêté à ce moment là je m’ennuyais ferme déjà depuis une heure 45. Bref, si vous y allez et que vous avez aimé, dites moi pourquoi.

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Vous devinez que je ne pouvais pas manqué un film avec Gabriel Byrne. Je n’ai pas été complètement séduite par ce film, mais on passe un bon moment. Il s ‘agit d ‘un film policier avec un meurtre , une enquête, et un commissaire à la dérive qui tombe amoureux de la possible coupable.

Je n’ai pas très bien compris qui a tué et je ne sais pas si la femme est coupable , c ‘est un peu gênant. Je ne peux pas raconter le film car je dévoilerai immédiatement l’intrigue ce serait bien dommage. Charlotte Rampling (dirigé par son fils ) joue très bien et Gabriel Byrne aussi « Of course » !

Pour tous les amateurs d’intrigues policières ce film devrait connaître un succès mérité.

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Voilà les petites perles que ce festival a l’habitude de nous offrir. Pour moi il y en a eu un peu moins cette année, mais au fil des ans on devient peut être plus difficile. J ‘ai beaucoup aimé la journée de vendredi, car je n ‘avais pas vraiment prévu d ‘aller voir ce film et finalement c’est sans doute mon film préféré ?

L histoire commence comme d ‘habitude par la vie d ‘un paumé et on pense que tout va aller de plus en plus mal.
Sans tomber dans l’angélisme Kevin va trouver des solutions à ses problèmes qui vont dans le sens de la vie.
Tous les personnages sont intéressants et les situations sont souvent drôles. Le vieux bougon alcoolique est peut être un peu caricatural.

Un bon moment de détente comme je les aime.

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Film qui a reçu le prix du jury et le prix du public au festival au festival britannique 2012

 Encore un film sur la difficulté de vivre en Irlande du Nord du temps de l’IRA. Le film est soutenu par un suspens très bien mené , je ne m’attendais pas du tout à la fin. J ai beaucoup pensé au livre de Sorj Challandon, retour à Killybeg. Le combat des jusqu’au-boutistes de l ‘Ira est très bien raconté. Il est vrai que c’est plus facile aujourd’hui de critiquer l’IRA que du temps de la guerre civile. La police anglaise n’est pas non épargnée. Les acteurs sont excellents .

Rapidement le sujet : une jeune mère de famille appartenant à une famille de combattants de l’IRA, est arrêté alors qu’elle va commettre un attentat, on lui propose de surveiller ses frères pour ne pas faire ses 25 ans de prison.

Les premières scènes sont absolument remarquables. Je pense que ce film connaîtra un grand succès bien mérité.

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Les avis des festivaliers sont très partagés sur ce film. Le sujet est tiré de la réalité , nous sommes encore à Belfast et Terri, ne se sent ni protestant ni catholique ,il aime la musique. Il crée un magasin de musique et peu à peu soutient des groupes punks. Je n’ai aucune attirance pour cette musique mais le film a réussi à me faire comprendre qu’elle peut être un mode d ‘expression de la jeunesse quand toutes les autres voies sont fermées.

Le film est un peu répétitif et le personnage n’a que cela à nous apporter : on peut être Irlandais sans vouloir mourir pour une cause.

Film à voir à mon avis.

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Je recopie l’intention de ce film : Tourné par des réalisateurs partout dans le monde , ce documentaire servira de capsule temporelle pour montrer aux générations future comment on vivait le .. 24 juillet 2010.

Cela donne une succession d’images et de très courtes histoires. Certaines images sont plus marquantes que d ‘autres mais cela ne fait pas un film. Sans le festival je ne me serais pas déplacer pour cela et j’aurais eu bien raison.

Je n’ai pour autant pas regreté le temps passé à regarder ce film.

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Film récompensé pour ses images. Film bien construit , une enquête policière bien menée. Un jeune sorti récemment de prison se retrouve face à un commissaire de police . Il a voulu se venger de celui qui l’a fait plonger injustement pour trafic de drogue.

Le suspens est bien mené et je n’ai, à aucun moment, imaginé la fin. Si je ne suis pas plus enthousiaste c’est que souvent le festival nous offre des films plus profonds que ça. J’ai beaucoup aimé la construction de ce film et les portraits des quatre copains, c’est un excellent policier , il se trouve que ce n’est pas mon genre préféré.

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Sans hésitation cinq coquillages à ce pur moment d’émotion. Pourtant la copie était mauvaise, pourtant mes amis Armelle et Patrice ont émis des réserves, ils ont trouvé ce film un peu simpliste et l’attitude de la petite Lou peu crédible. J’ai, au contraire trouvé, que le côté cas social « cassosse » est traité de façon délicate et peu vue au cinéma. La mère a eu ses enfants trop jeunes et leur en veut de ne pas pouvoir mener sa vie de femme, mais ce n’est pas pour autant une mauvaise mère. Son aînée Lou va accepter que son grand père, atteint d’un débit d’Alzheimer, la confonde avec sa femme pour pouvoir fuir sa famille ou rien ne va bien.

Le jeu des enfants est remarquable et John Hurt en grand père qui perd la boule est superbe. Tout est délicat dans ce film, les images sont belles les personnages crédibles pas de « happy end » mais une fin normale : un retour vers sa mère et sa vie, en espérant que Lou garde en elle son envie d’ailleurs et qu’elle fasse ce qu’il faut pour le réaliser.