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Deuxième film et encore un bon moment. Une histoire d’amour sur fond de musique rock de qualité. Le festival d’Edimbourg, que personnellement je préfère découvrir au cinéma que dans la réalité, drogue, alcool, bruit, foule, boue, au cinéma ça passe dans la réalité je ne crois pas. J’ai beaucoup aimé l’idée de départ : deux chanteurs qui se détestent et qui ont un esprit très caustiques sont réunis par des menottes, mais je n’ai pas trouvé que cela ait donné de très bons gags. C’est pourquoi je n’ai mis que 3 coquillages.

Si et seulement si vous détestez le rock évitez ce film, pour tous les autres allez-y c’est un film sympathique.

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Premier film du festival et très bon cru. Que tous les lecteurs et toutes lectrices de roman policiers se précipitent, ils et elles vont retrouver tout ce qui charme leur nuit. Un flic alcolo et désabusé, une enquête avec des méchants et des pourris. Un agent du FBI noir, intelligent et intègre qui finira par apprécier notre flic pas très conventionnel C’est peut être un peu banal mais c’est bien filmé, drôle et très humain. Ceux qui ont la chance de bien parler anglais vont se régaler avec les différents accents, anglais, irlandais, gallois et américain.

Succès assuré, large public. Et des scènes vraiment drôles.

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Si vous voulez comprendre de l’intérieur et dans le détail la vie des homosexuels allez voir ce film. Ce n’est pas un très bon moment de cinéma, car c’est très bavard et monocorde. On s’ennuie beaucoup. Pourtant c’est un film très honnête et qui cerne bien la personnalité des deux personnages. Leur sensibilité est finement décrite, on comprend très bien leur façon de comprendre le monde.

Ils passent beaucoup de temps à boire et à se droguer.

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 Oui vous avez bien lu , le réalisateur est le fils de Ken… Première vraie déception. C’est un bon sujet : des enfants anglais envoyés en Australie de 1945 à 1967 et qui ont souffert dans des orphelinats religieux. Deux scandales, l’attitude du gouvernement britannique qui n’avait pas le droit d’envoyer des enfants aussi loin de leur famille et l’attitude de l’Australie qui a martyrisé et exploité ces enfants.

Mais à partir de là, si le film rend bien compte de ce qui s’est passé, il est très long et larmoyant au possible. C’est un mauvais film rempli de bonnes intentions. On dirait du cinéma américain.

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 Traduit de l’américain par Anouk Neuhoff.

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Je le dis tout net j’ai été déçue par ce roman qui pourtant m’avait été chaudement recommandé par ma bibliothécaire préférée. Elle connaît mon goût pour les histoires teintées de féminisme, pour l’Angleterre et les romans de Jane Austen.

Mais j’ai trouvé ce livre un peu raté. Comme nous l’avoue l’auteure en postface, elle a essayé de faire un roman à propos de deux femmes qui ont passé leur vie sur des plages à chercher des fossiles dont on ne sait pas grand-chose si ce n’est que leurs découvertes ont obligé les savants de l’époque à abandonner leur certitudes à propos de l’évolution des animaux sur la terre. Que ce soit historique, ou non, n’enlève rien au manque d’intérêt d’un récit.

Certes cette femme illettrée de milieu extrêmement pauvre a découvert des squelettes d’animaux qui remettaient en cause les croyances religieuses de l’époque, certes les femmes n’avaient pas le droit de participer aux réunions scientifiques, certes la société britannique de l’époque est construite sur des préjugés sociaux qui ne sont vaincus que dans les romans de Jane Austen , tout cela est assez bien raconté et je ne savais rien de Lyme ni de Mary Anning.

Maintenant je le sais et je suis contente de l’avoir appris, j’aurais pu lire un article de presse , cela m’aurait fait le même effet.

Citations

Pour ma part, j’étais petite, anguleuse et dénuée de beauté, et comme je ne pouvais séduire par mes charmes, je m’efforçais de discuter de choses sérieuses, ce qui faisait tout autant fuir les hommes.

 

Jamais je ne pourrai faire confiance à un homme qui en imposait par ses vêtements.

 

Les femmes mariées étaient figées comme des flans dans un moule, alors que les vieilles filles comme moi étaient informes et imprévisibles.

On en parle

Très positivement Quartier livre Blog Littéraire. Un peu moins : à Sauts et à Gambades

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J’ai beaucoup hésité entre « c’est nul » : zéro coquillage, et « je n’aime pas du tout » : un coquillage. Tout est convenu dans ce film et tellement prévisible ! Je rajoute tellement cinéma américain dans le mauvais sens du terme, on est dans le cliché tout le temps, l’exagération, aucun vrai problème posé , tout en superficialité.Je me demande qui sera ému par la super-women qui dit en pleurnichant regretter de n’avoir pas su garder un compagnon plutôt que sa solitude active. Qui ? J’ai trouvé , toutes les femmes mariées qui sont malheureuses en couple, elles vont se consoler en se disant : c’est tellement pire sans nos tyrans domestiques ! !

Quant à l’approche du vieillissement (autre sujet du film) , je me demande qui à 60 ans achète un déambulateur, en prévision de… ! ! Bref, film à éviter ! Quand j’ai vu le nom de la réalisatrice, je me suis demandée si le fait d’être la fille de Costa, ne lui avait pas ouvert trop de portes sans qu’elle ait véritablement à faire ses preuves.

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Je sais, ce n’est pas une nouveauté, mais j’avais raté ce film à sa sortie alors je l’ai vu en DVD. Quel plaisir ! Tout est juste dans ce film pour une fois on ne brocarde ni le rural enraciné dans sa campagne et ses habitudes (tous les ans Royan avec les pompiers et Nice avec « la » femme,) ni le parisien qui fréquente les galeries à la mode et qui ne connaît rien aux réalités de la campagne.

Les deux personnages très bien joués par Daniel Auteuil et Jean-Pierre Daroussin. Dupinceau et Dujardin sont très attachants chacun dans leur vérité, ils ont été amis à l’école primaire et retrouvent immédiatement des liens très forts au-delà de leurs différences sociales.

Le film évite tous les clichés, les outrances, les charges trop faciles. Autant le jardinier est un magicien dans son jardin, autant il est déplacé partout ailleurs. La description des vacances à Nice est absolument extraordinaire : le plaisir de faire tous les ans la même chose, la même plage, la même promenade , le même hôtel… On sent bien que l’écrivain d’abord, le cinéaste ensuite n’ont pas réussi à bien comprendre ce bonheur si simple, mais il n’a pas voulu s’en moquer, simplement en témoigner.

J’ai revu deux ou trois fois le film, que j’avais trouvé un peu bavard la première fois maintenant, au contraire, j’apprécie tous les dialogues et j’ai hâte de lire le livre. Si j’aime ce film, c’est parce qu’il ne s’inscrit pas dans la veine du charme de la campagne. Il faut que je le dise tout net, je déteste la campagne, je ferai bien mienne la phrase de Céline :

« moi, d’abord, la campagne, j’ai jamais pu la sentir, je l’ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n’en finissent pas, ses maisons où les gens n’y sont jamais et ses chemins qui mènent nulle part. Mais quand on y ajoute la guerre, c’est à pas y tenir. »

Donc le romantisme du « bonheur est dans le pré » je regarde ça de loin, ici, il ne s’agit pas de ça, mais de l’amitié réelle entre deux hommes différents et qui se respectent l’un l’autre. Toutes les images sont réussies donc pas simplement belles comme l’est parfois la nature : je garderai longtemps en mémoire l’image du jardinier lorsqu’il peut se payer une mobylette neuve qui lui permet enfin de ne plus se faire ennuyer par le sale petit roquet qui lui court après en aboyant à chaque fois qu’il passe devant sa maison au risque de le faire tomber.

Si vous ne l’avez pas vu faites vous prêter le DVD : plaisir garanti.

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Deuxième film pour mon palmarès de cet été (voir le blog de Christoblog) et j’ai passé une excellente soirée. Bien sûr, ce n’est pas mon film préféré d’Almodovar. C’est un thriller et il lui manque l’émotion et la vie que l’on trouve habituellement dans les films d’un de mes réalisateurs préférés. J’ai lu et j’ai entendu que c’était un film raté, que les effets étaient convenus, et qu’on devinait trop vite la véritable identité de Véra et que la fin ne surprenait personne. Je suis en partie d’accord, d’autant plus que je n’aime pas beaucoup les thrillers en général et celui pas plus que d’autres, mais c’est tellement bien filmé que cela m’a permis de passer au-delà de l’aspect suspens, enquête.

Il faut dire que je suis une inconditionnelle de l’esthétique d’Almodovar. J’aime ses références aux autres films, ses clins d’œil m’amusent , et sa culture m’impressionne. Comme toujours ses acteurs sont excellents, et Antonio Banderas très, très beau. J’ai été amusée par le tour de force de sa bande annonce, pour la première fois vous pouvez regarder sans aucun problème la bande annonce, elle vous dit tout sans rien dévoiler du film.

Elle donne également l’impression que vous vivrez un thriller insupportable, alors que le film construit peu à peu la réalité de chaque personnage et il est même assez lent, je dirai trop lent. Encore un point positif, la très belle voix et la chanson que je réécouterai avec grand plaisir, (je n’ai pas encore trouvé le titre). Ces personnages sont, sans doute, moins crédibles que dans ses autres films, mais ils sont très éloignés des caricatures habituelles des thrillers que j’ai pu voir.

Je pense qu’aucun amateur des films d’Almodovar ne sera déçu, par contre les amateurs des thrillers risquent de l’être.

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 Je me suis inscrite au soleil d’or sur le blog de Christoblog , vous pouvez, vous aussi, participer, voici la liste et comme je fais tout bien j’ai commencé par le premier !

10 août : Melancholia de Lars Von Trier
17 août : La piel que habito de Pedro Almodovar
24 août : Les Bien-aimés de Christophe Honoré
31 août : La guerre est déclarée de Valérie Donzelli
7 septembre : Habemus papam de Nanni Moretti
14 septembre : La fée de Dominique Abel, Fiona Gordon et et Bruno Romy
14 septembre : Crazy, stupid, love de John Requa et Glenn Ficcara
21 septembre : L’Apollonide, souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello
21 septembre : Restless de Gus Van Sant
28 septembre : We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay

Hélas, je ne sais pas si je vais finalement participer à l’attribution des soleils d’or car j’ai été, pour le moins, déçue par ce film et il m’en reste 9 à voir ! Le sujet de Melancholia : la dépression d’une femme et la fin du monde. Les images de la fin du monde sont superbes et pourquoi pas ? Oui pourquoi ça ne se passerait-il pas comme ça, ou autrement peu importe en réalité. Visiblement Lars Von Trier y croit à sa vision et hélas aussi à ses propos moralisateurs sur la terre : la terre est mauvaise et mérite de disparaître. La femme dépressive est très belle, sa dépression très esthétique.

Mais ce qui m’a le plus agacée, c’est le milieu social qu’il a choisi pour son film, une famille immensément riche (c’est mieux pour les décors) et tous complètement déjantés c’est mieux pour les regards et les sous entendus. Je pense que la fin du monde dans les quartiers surpeuplés c’est moins poétique mais tout aussi tragique.

Pour finir, (je sais c’est un peu facile) mais que Jack Bauer n’arrive pas à sauver la planète m’a fortement déçue :déjà je n’arrive pas à finir la saison 7, je ne peux plus faire confiance à personne ! Je dois dire que je suis restée jusqu’à la fin, ainsi que tous les spectateurs de Dinard, que le film tout en m’agaçant m’a quand même captivée c’est pourquoi il reçoit ses trois coquillages.

 On en parle

Article intéressant d’un blog queje ne connaissais pas : Sur mes brisées

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J’avoue avoir du mal à mettre des coquillages à ce chef d’œuvre de la littérature, il faudrait que je crée une nouvelle catégorie ! Voici la raison de mon relatif silence littéraire sur mon blog : j’ai entrepris de relire très attentivement « le Voyage » comme il faut dire, pour faire bien dans les salons branchés !

J’ai mis du temps à découvrir Céline, je n’arrivais pas à passer au-delà de son antisémitisme virulent ni de ses positions pro-nazi Quand j’ai , il y a bien vingt ans, lu « le Voyage » (à mon avis le seul livre de Céline qui vaille vraiment la peine) , j’avais ressenti une très forte émotion. Un profond désespoir d’abord devant tant de misère et de petitesses humaines, j’ai cru y lire la pente naturelle pour la détestation de toute l’humanité. Et en même temps une admiration sans limite pour son style.

J’ai retrouvé intactes ces deux sentiments, mais, comme ma lecture a été plus attentive, je me suis régalée de petits moments qui semblent comme des croquis pris sur le vif des comportements humains. Si vous voulez sourire, relisez la discussion sur la constipation, c’est gratiné ! Mais il y a aussi de grands moments, par exemple, l’absurdité de la guerre 14 /18, cela n’a jamais été aussi bien racontée.

La dénonciation du colonialisme est extraordinaire, nous sommes en 1931, je pense que personne n’était aussi clairvoyant que lui à cette époque ». C’est d’autant plus étonnant que Céline n’est pas dans une position humaniste « pro-noirs », il décrit simplement la turpitude des uns et des autres. Mais on comprend que c’était impossible qu’une telle exploitation et un tel mépris des populations africaines puissent continuer éternellement.

La misère des pauvres gens du Rancy est terrible également, j’avoue que je trouve un peu long la fin du roman et je supprimerais bien le passage dans la clinique psychiatrique. Au milieu des peintures de gens aigris, mauvais, calculateurs, intéressés, cruels vis des faibles, sentant mauvais, pervers … et j’en passe, deux beaux portraits d’être sensibles : Aristide qui laisse sa santé en Afrique pour offrir à une petite nièce une éducation convenable et Molly la prostituée intelligente et sensible que Ferdinand n’a pas eu le courage d’aimer.

Bref un roman qu’il faut lire et relire, et je ne comprends toujours pas pourquoi cet homme si génial est devenu antisémite, raciste et pro-nazi.

Alors voilà, on peut détester un homme et qu’il soit un très grand écrivain, même si, pour moi, il n’est l’écrivain que d’un livre. Je vais mettre beaucoup de citations certaines sont dans ma tête pour toute la vie, d’autres me font sourire où me rendent triste c’est selon. Dans tous les cas, il a un art de dire les choses qui , souvent, fait mouche. Ma préférée à cette relecture :  » Les femmes des riches, bien nourries, bien menties, bien reposées, elles deviennent jolies. Ça c’est vrai. Après tout ça suffit peut-être. On ne sait pas. Ça serait au moins une raison pour exister. »

(Je comprends bien le plaisir de Fabrice Lucchini à dire du Céline )

 Citations

C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.

 

L’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches

 

Moi d’abord la campagne, faut que je le dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir, je l’ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n’en finissent pas, ses maisons où les gens n’y sont jamais et ses chemins qui mènent nulle part. Mais quand on y ajoute la guerre, c’est à ne pas y tenir.

 

Dans ce métier d’être tué, faut pas être difficile, faut faire comme-si la vie continuait, c’est ça le plus dur, ce mensonge.

 

En transe de bêtise inquiète qu’elle était. Ça dure longtemps ces états là.

 

Un cerveau c’est un tyran comme y a pas.

 

Ce n’est pas qu’elle fût laide Madame Puta, non, elle aurait même pu être assez jolie, comme tant d’autres, seulement elle était si prudente, si méfiante, qu’elle s’arrêtait au bord de la beauté, comme au bord de la vie, avec ses cheveux un peu trop peignés , un sourire un peu trop facile et soudain, des gestes un peu trop rapides ou un peu trop furtifs

 

 
Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moments là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux.

 

On n’est jamais mécontent qu’un adulte s’en aille, ça fait toujours une vache de moins sur terre, qu’on se dit, tandis que pour un enfant, c’est tout de même moins sûr. Il y a l’avenir.

 

Ne croyez jamais d’emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s’ils peuvent dormir encore…si oui, tout va bien. Ça suffit.

 

Je ne connaissais que des pauvres, c’est-à-dire des gens dont la mort n’intéresse personne.

 

Nous voguions vers l’Afrique, la vraie, la grande ; celle des insondables forêts, des miasmes délétères, des solitudes inviolées, vers les grands tyrans nègres vautrés aux croisements des fleuves qui n’en finissent plus.

 

Par exemple à présent c’est facile de nous raconter des choses à propos de Jésus-Christ. Est-ce Qu’il allait aux cabinets devant tout le monde Jésus-Christ. J’ai l’idée que ça n’aurait pas duré longtemps son truc s’il avait fait caca en public. Très peu de présence tout est là, surtout pour l’amour.

 

Pour les ravigoter, on les remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la légion d’Honneur, comme un vieux nichon et les voilà occupés pour dix ans encore.

 

Le voyage c’est la recherche de ce rien du tout, de ce petit vertige pour couillons.

 

La vie c’est un petit bout de lumière qui finit dans la nuit.