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Comme je suis triste de ne pas être entourée de mes quatre petits fils, pour donner un avis ! Je vais les voir bientôt ; j’enrichirai mon texte de leur opinion après les vacances de Noël.. Vous n’aurez donc, aujourd’hui, que le point de vue d’une grand-mère qui aime raconter les histoires : je me vois très bien raconter ce bel album à des enfants. L’auteur a repris les objets du quotidien et les transforme en monstres. Les dessins sont très expressifs et sont eux-mêmes une parodie des livres scientifiques pour enfants.

Je pense que ça peut amuser les enfants, mon préféré c’est le Cornétausaure qui «  attire ses proies avec sa tête en grosse boule de glace et son sourire à la vanille…. Pour le vaincre une seule solution : il faut le flatter sans s’arrêter. Ça le fait craquer. Ça le fait fondre. ». Les dessins sont très vivants et très drôles.

 

La fin est surprenante, je laisse donc l’effet de surprise. Ma question c’est de savoir si les enfants seront sensibles à cet humour.Je me souviens que mes enfants avaient adoré « La belle Lisse poire du prince de Motordu », de Pef c’est une belle référence. Je sais aussi qu’en matière d’humour ce sont les enfants qui choisissent, pas les parents ni même les grands parents.

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Ce livre s’adresse à des lecteurs de sept/huit ans, c’est une belle histoire qui ne se termine pas bien ! La compétition dans la nature peut être terrible, ces deux arbres qui se détestent m’ont fait sourire. Je ne suis pas assez compétente pour savoir si un marronnier et un châtaignier peuvent se retrouver en concurrence dans une forêt, mais est-ce si important ? Les illustrations sont belles et font rêver.La langue est recherchée, et poétique, j’aime bien qu’un auteur s’adresse aux enfants de cette façon là. L’histoire est vue à travers les yeux d’un vieil hibou qui perd un peu la mémoire cela donne une note humoristique à cette fable. Je mets ce livre sur mon blog très vite car je l’ai reçu grâce à l’opération masse critique de Babelio et je rajouterai l’opinion d’un lecteur de 8 ans dès que possible.

Louis 8 ans

Chère Grand-mère,

Je n’ai pas du tout aimé ce livre, je vais t’expliquer pourquoi.
Il ne se passe rien, il n’y a aucune aventure. On a l’impression que l’histoire ne se finit pas. Bref, je me suis beaucoup ennuyé en lisant ce livre. Je préfère 50 milliards de fois Tobie Lolness qui se passe aussi dans des arbres.

Citations

Pour le plaisir du style

L’un était marronnier, l’autre châtaignier. tous deux se haïssaient à un tel point que ni le temps, ni les vissitudes des maladies végétales n’avaient pu les réconcilier.

On eût dit que, par facétie, le Dieu de la forêt avait voulu les unir pour toujours et à jamais … Avant même leur naissance, le vent fantaisiste, la pente inéluctable et les animaux agités avaient, en effet, scellés leurs destins en portant leurs graines respectives dans la même clairière.

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Ce n’est pas la couverture qui a guidé mon choix ! Il ne restait que ce livre à lire dans la sélection du mois de janvier au club de lecture, mais je ne l’ai pas regretté. C’est écrit par une auteure qui connaît bien cette période (le Ve siècle) et les légendes arthuriennes. L’histoire est pleine de rebondissements comme les adolescents doivent les aimer et les personnages ont une certaine consistance, on s’attache à eux et ont veut savoir ce qui va leur advenir. De plus, c’est une période qui m’a toujours intriguée : comment la civilisation gallo-romaine a-t-elle disparu ?
L’héroïne, Azilis, est une jeune fille d’une grande villa et vit comme une romaine mais le domaine de son père est menacé par les Francs qui dévastent tout et s’installent peu à peu dans la contrée. Fuyant un mariage qui lui répugne, elle accompagne son cousin dont elle amoureuse en Bretagne pour aider le roi des Bretons dans sa guerre contre les Saxons. Elle est protégée par son esclave, homme courageux et épris de sa maîtresse. Si on se laisse prendre à cette trame, somme toute ordinaire pour un roman d’aventures, c’est que le fond historique est bien documenté, les personnages sont complexes et peu à peu, on voit se dessiner les mythes de la légende du roi Arthur.Comment faire alors avec la magie des légendes celtes ? Je trouve que l’auteure s’en sort très bien . Sans nier le surnaturel, ni trop rationnaliser les enchanteurs et les fées elle permet au lecteur d’aujourd’hui de comprendre comment de tels personnage sont pu prendre toute leur place dans une société qui avait si peu de réponses face aux violences de l’époque.

Citation

La jeune fille la fixait d’un air implorant. Azilis comprit pourquoi elle l’avait suivie On la prenait pour un être aux pouvoirs extraordinaires parce qu’elle avait apporté Kaledvour à Arturus. Devenait magie la moindre déduction logique de sa part. Car qui ignorait que les jeunes gens se mariaient à l’automne, après la saison des combats et des moissons ?

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Contrairement à Marie-Aude Murail, je ne suis pas une grande lectrice de Dickens, j’avais lu un article élogieux sur cette biographie. Je l’ai lue avec grand intérêt. Il s’agit d’un livre pour la jeunesse , il se lit donc très vite . Il a le grand avantage de donner envie de relire Dickens. Je savais que cet auteur avait puisé son œuvre dans ce qu’il avait vécu. On sent dans ce livre l’angoisse de Charles Dickens à l’idée de connaître à nouveau la misère de son enfance. Toute sa vie, il s’intéressera à la grande pauvreté à Londres et cherchera à aider les autres, la clé de son oeuvre est peut être dans le sous-titre de cet ouvrage « Ouvrier à douze ans, célèbre à vingt-quatre ».

Citations

 On envoie parfois Charles chez « mon oncle » parent peu recommandable comme l’est « ma tante » en France

 

Il vient d’être arrêté. John Dickens doit la somme considérable de quarante livres au boulanger. Il a été emmené dans la maison de détention provisoire qu’on appelle la « presse-éponge » … avant d’être incarcéré à la Maréchaussée, la prison pour dettes.

 

Urania Cottage n’est pas la seule entreprise philanthropique à laquelle Charles se consacre.

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