9 mois ferme d’Albert Dupontel avec Sandrine Kiberlain
Bof ! je ne partage pas l’enthousiasme de certaines blogueuses. Le rire ça ne se se commande pas, la salle où j’étais souriait, sans doute, mais ne riait pas. Il y a quelques trouvailles et de très bonnes répliques en particulier quand Sandrine Kiberlain joue son rôle de juge d’instruction. On sent le vécu quand l’homme explique que « si sa femme a reçu son poing dans la figure, c’est que la figure de celle-ci, se trouvait dans le trajet de son bras et qu’il avait malencontreusement refermé son poing… »
Je n’ai absolument pas compris les scènes « gores » du médecin légiste , et beaucoup d’effets comiques m’ont semblé incroyablement téléphonés.
La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche avec Adèle Exarchopoulos
Film intéressant mais beaucoup trop long et quelque peu ennuyeux. J’ai trouvé intéressant la peinture du groupe d’adolescentes lycéennes . Et le rapport entre Emma et Adèle : entre l’intello qui veut pousser Adèle à être ce n’est qu’elle n’est pas et Adèle qui se perd à aimer une femme qui va la repousser. La caméra est à 10 centimètres de leur visage et de leur corps , on a parfois l’impression de rentrer dans leurs narines. Les ébats amoureux sont filmés dans le détail, et elles ont de beaux corps mais c’est répétitif.
J aime bien ce qu’en dit Dasola et ses liens sont très intéressants.
Blue Jasmine de Woodie Allen avec Cate Blanchett
J’ai beaucoup aimé ce Woodie Allen, le rapport entre les deux sœurs est finement analysé , j’ai sans cesse pensé au Tramway Nommé Désir. La sœur qui a été très très riche vit une déchéance morale et financière. Mrale car son mari était un escroc et financière parce qu’elle n’a plus du tout d’argent. La personnalité de cette femme est abominable et hélas proche de la réalité. Sa sœur qui a toujours vécu pauvrement l’accueille généreusement mais met sans s’en rendre compte sa vie amoureuse en danger.
Prisoners un film de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman
Le meilleur pour la fin, c’est un film génial ! J’avais tellement aimé INCENDIES du même réalisateur que j’y suis allée sans hésiter. Le suspens est parfois insoutenable et surtout il pose une question qui depuis me hante : peut-on torturer pour sauver la vie d’un enfant ? Ce film raconte l’enlèvement de deux fillettes et une enquête difficile pour la police. Le père d’une des enfants décide de la mener à sa façon. J ai trouvé que les pistes étaient un peu embrouillées et j’ai eu beaucoup de mal à comprendre le rôle d’un personnage : celui qui élève des serpents dans des caisses de vêtements.
Cela ne m’a pas empêchée de comprendre la trame général du film. Comme je suis une adepte des Happy-end,j’aurais aimé que la fin soit un tout petit peu explicite.