neds.jpg

festvalIl en fallait un et bien ce sera celui là ! Franchement je n’ai pas aimé du tout et Brigitte non plus. La violence des jeunes délinquants anglais on l’a, déjà, beaucoup vue au cinéma et ce film ne rajoute rien à une liste trop longue. Le petit détail, il était un bon élève et alors ? Rien. Sa mère est complètement effacée son père alcoolique au dernier degré, il suivra donc les traces de son frère le caïd du coin. Dommage de finir la soirée ainsi et pour Peter Mullan qui est vraiment sympathique.

 

 

mullan.jpg

Très bon moment de cinéma, Peter Mullan est l’acteur principal de cette histoire d’un homme qui traverse la manche à la nage. Il cherche ainsi à retrouver sa fierté d’homme alors que le chantier naval où il travaillait a fermé. Il cherche aussi à faire le deuil d’un enfant mort noyé. C’est un beau film sur les relations d’amitié entre des hommes blackboulés par une vie marquée par le chômage. Un film sympathique agréable à regarder.

exam

festvalIl s’agit d’un huis-clos, huit personnes sont dans une salle. Une seule d’entre elle sera retenue pour un poste prestigieux. Les règles sont simples il faut répondre à la seule question posée. Mais quelle est la question ? Les candidats vont faire preuve de bassesse de cruauté de ruse et parfois de courage et de compassion. C’est évidemment, le seul personnage qui a des qualités positives qui obtiendra le poste. Je n’ai pas été passionnée par ce film, c’est un peu un grand classique du thriller psychologique, mais c’est bien fait et bien joué. C’est tiré d’une pièce de théâtre et je pense que je l’aurais préféré au théâtre.

Nowhere.jpgfestvalVoilà également un exemple d’un film pour lequel la rumeur du festival a parfaitement fonctionné. Il n’est passé que le premier jour et aujourd’hui en film surprise. Il raconte l’enfance de John Lennon, c’est très bien joué et très intéressant. Les personnalités sont complexes. Enfin, on voit une Angleterre un peu plus heureuse et subtile que le monde noir de la violence alcoolique ou de la drogue. Son enfance n’a pas été toute rose, mais on n’est pas dans le sordide et c’est très agréable ! Ce film est diffusé en France surtout ne le ratez pas.

 

http://s.excessif.com/mmdia/i/49/0/london-river-intl-vign-3666490drljk_14.jpg?v=1

London River et j’ai beaucoup aimé. L’intensité des rapports entre les deux personnages qui sont tous les deux à la recherche de leur enfant, est très bien filmée. Les acteurs sont tous les deux remarquables. On a tellement peur d’apprendre que ces deux jeunes amoureux ont été acteur des attentats que jusqu’à la fin, les parents et nous spectateur, on les ressent comme des victimes. Mais peut-être ont-ils été acteurs de ces crimes abominables ?

On en parle

excessif.com

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/e/ea/The_Corner.jpg/250px-The_Corner.jpg

The Corner a été crée par les réalisateurs de The Wire. C’est une série absolument extraordinaire dans les deux sens du mot, elle sort complètement de l’ordinaire, et, est passionnante. D’une certaine façon c’est plus fort que The Wire , c’est moins romanesque et plus concentré. Les réalisateurs ont voulu faire comprendre ce qu’était la vie des drogués au « coins des rues » et aussi, leur vie de famille, quand ils en ont une. On est bien loin de la vision habituelle du « bon et du méchant ». Le plus sympathique des personnages, est celui qui ne sortira pas de la drogue, j’ai même pensé que sa gentillesse et son attention aux autres ne l’aidaient pas dans ce combat trop inégal.

Nous sommes donc plongés au milieu du quartier de Baltimore plus ou moins abandonné aux dealers et aux drogués, la recherche et la vente des produits qui permettent à chacun de fuir le réel, occupe tout le temps des personnages. Au milieu de cette jungle, une femme qui essaie de donner une enfance à des petits et que tout le monde respecte. Le bonus final, montre les vrais personnages qui ont inspirés les réalisateurs. C’est très intéressant et touchant. On y croise aussi certains acteurs qui auront des rôles importants dans The Wire.

Entre reportage et fiction, tous ceux et celles qui s’intéressent au monde contemporain ne pourront qu’être passionnés par cette série.

On en parle

Le monde des séries.

camera

festvalDocumentaire sur la vie de Jack Cardiff qui a tourné pour le cinéma du temps du muet et qui tourne encore en 2005. Sa vie est entièrement au service du cinéma, en particulier de la prise de vue. C’était absolument passionnant et donnait envie de revoir des films anciens dont il avait été chef opérateur, comme les chaussons rouges. Ce film avait bien sa place dans ce festival et la salle était pleine ce qui pour un documentaire est une sorte d’exploit.

wewantsex

Excellent, drôle et pathétique à la fois. La lutte des 187 ouvrières de l’usine Ford pour obtenir l’égalité des salaires entre les hommes et lesfemmes, est passionnante et très bien filmée. Le public était enthousiaste et je ne suis pas un grand devin quand je vous annonce déjà que ce film aura le prix du public. Petite réserve, pour ma part, je l’ai trouvé trop manichéen : les ouvrières sont formidables, les dirigeants de chez Ford de vraies crapules qui ne pensent qu’aux profits, les syndicalistes fourbes et prêts à toutes les compromissions. Je pense que si c’était aussi simple, ça se saurait. Mais ne boudons pas notre plaisir à propos d’un film qui fera, j’en suis certaine, l’unanimité du public. Certaines scènes sont étonnantes de vérité, et très drôles par exemple, lorsque les femmes se mettent à l’aise pour travailler dans des locaux surchauffés.

Film créé à partir de l’autobiographie de Howard Marks, héros de la contre-culture britannique. Issu des classes populaires du Nord de l’Angleterre, diplômé d’Oxford, il devient un des plus importants trafiquants de marijuana des années 70 et 80. Son popularité croissante, ses relations avec l’IRA et le MI6, ses voyages et couvertures multiples, ne l’empêchent pas de mener une vie de famille épanouie avec sa femme et ses quatre filles. Jusqu’à la chute… le plus grand trafiquant de marijuana des années 70 et 80. C’est un film à la gloire de la drogue qui permet une sexualité épanouie, d’avoir des idées intéressantes et l’argent facile.

Je ne peux pas dire que j’ai été très convaincue. J’ai bien aimé la façon dont l’IRA et ses militants apparaissent, bien loin de tout romantisme révolutionnaire, et aussi la description des pouvoirs et leurs liens avec les mafias de la drogue.

lions

 

festvalJ’ai donc vu 17 films, 18 avec le pré-festival,je n’ai été déçue que par un film (et encore !) , je suis tout simplement Happy-Heureuse. Bon exemple du bienfait d’un festival. Brigitte et moi avions écarté ce film parce qu’on avait lu que c’était un film loufoque qui racontait les aventures de poseurs de bombes islamistes. Mais tout le monde nous en disait le plus grand bien. Alors, ce matin nous y sommes allées. C’est drôle, on a ri aux éclats et toute la salle riait, certaines scènes vont devenir des grands classiques du cinéma comique. Si vous avez un peu le moral en berne avec les jours qui raccourcissent, allez ! (Come on !) un petit coup de Four Lions et ça redémarre j’en suis certaine. Patrice, achète vite la cassette toutes tes amies vont mourir de rire devant ton « home cinéma » ! !

Un extrait d’une interview de Chris Morris

Morris a fait beaucoup de recherche sur le terrorisme et, à sa grande surprise, il est tombé sur des situations plutôt humoristiques. Il raconte par exemple l’histoire de ces jihadistes yéménites qui voulaient faire exploser un bateau de guerre américain à l’aide d’une embarcation chargée d’explosifs. À 3 heures du matin, ils se sont réunis sur le quai, ont mis leur bateau à l’eau, l’ont rempli d’explosifs et il a coulé.