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Première fois que je parle de navet, mais vraiment là je ne sais pas quoi dire pour sauver le film. C’est lourd, la musique pour club du troisième âge. L’histoire n’est pas intéressante et les anglais gentils sans humour c’est ennuyeux. Un homme ne veut pas passer la main pour son théâtre et on apprend qu’il a été amoureux autrefois d’Alma Cogan une chanteuse.

Tous, nous nous sommes ennuyés mais nous ne sommes pas sortis avant la fin car techniquement le film est bien fait, enfin un petit compliment ! Pour moi un film à oublier très vite.

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La moitié de la salle est partie, le quart de l’autre moitié dormait. On s’ennuie ferme dans les familles bourgeoises d’Angleterre, autant sans doute que nous à ce film. En plus la copie n’était pas très bonne et tout est filmé en éclairage réel, c’est-à-dire avec des lampes de 50 Watt au maximum, j’ai entendu un moment mon voisin soupirer « vive le néon » !

Heureusement parfois on va dehors et la lumière éclaire enfin la péllicule, les îles Scilly sont enchanteresses et mon même voisin a commencé à s’intéresser : il recherchait où il pourrait bien mouiller son bateau. La scène du restaurant est un bon moment, et il y a quelques bonnes idées , mais pour moi pas de film…

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Un film avec de très bonnes idées, et aussi, un film où on ne s’ennuie pas. Les deux acteurs principaux sont beaux et jouent très bien, mais… Le film n’est pas passionnant : lLe sujet : une maladie atteint tous les hommes de la planète et l’humanité perd peu à peu les sens. L’odorat, le goût, l’audition, finalement la vue…

Avant chaque perte d’un des sens les hommes sont atteint d’une forme particulière d’absolue : absolue tristesse, absolue fringale, absolue colère, absolue envie d’aimer. J’ai beaucoup aimé la force d’adaptation des hommes. Tant que la vie est possible ils s’aiment et s’adaptent. Et même les cuisiniers arrivent à faire des plats pour des gens qui ont perdu le goût.

Tout ce que je dis pourrait faire croire à un excellent film, pas complètement. Il y a un bon sujet mais le film ne prend pas et ne raconte finalement pas grand-chose.

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Quel plaisir et quelle émotion de retrouver Shane Meadows ! Précipitez vous pour aller voir ce film dès qu’il sortira en salle, c’est absolument génial. Les personnages de « This is England » ont grandi mais ont toujours autant de problèmes.

L’humanité et la délicatesse avec laquelle sont montrés les rapports humains dans un monde de personnages complètement déjantés est une réussite absolue. On rit, on pleure, on est ému. On est parfois dans la farce absolue, dans l’humour, et j’ai rarement été aussi bouleversée par un film. Il y a une scène de violence à la fin, mais une violence justifiée et complètement normale par rapport à ce qu’ont vécu les deux jeunes femmes.

Les acteurs sont remarquables avec des dégaines complètement improbables. Quel génie, ils ont les Anglais pour ce genre de films.

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Je suis sortie très en colère de ce film. Je ne dis pas que le film est mal fait mais je le trouve manipulateur et malhonnête sur un sujet où je ne peux pas l’accepter. Les adolescents qui tuent dans les lycées existent, les parents de ses enfants existent aussi. Si on veut faire un travail sur le sujet on va les voir et on discute avec eux. Ici la romancière construit une histoire, autour d’une mère qui cherche à travers tout ce qu’elle a mal fait et qui amène son enfant à devenir un tueur.

C’est exactement l’inverse de tout ce qu’on a lu sur ce sujet. La mère savait dès l’enfance que son fils était un manipulateur. Et bonjour pour la culpabilité des femmes : que toutes celles qui n’acceptent pas leur gros ventre, celles qui sont déprimées après la naissance, celle qui sont exténuées par les cris du bébé, celles qui n’arrivent pas à jouer avec leur bébé… toutes celles-là, dis-je, doivent faire bien attention de ne pas abriter dans leur foyer un monstre terrifiant. Et bien non, tout ce qu’on a pu lire, c’est que l’horreur du passage à l’acte chez l’adolescent n’est pas précédée par une enfance particulière. Ce serait vraiment trop facile si c’était comme ça !

Bref je ne juge pas le film mais le propos du film. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas comme ça. Et tous les parents qui ont connu les souffrances de l’adolescence le savent bien : suicide, anorexie, délinquance ou plus grave meurtre n’ont pas, pour autant, élevé des monstres.

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3Grand classique du cinéma britannique : la dérive des mères célibataires et la drogue. Film honnête et touchant, on sent qu’il n’y a aucune solution facile aux problèmes sociaux quand trop de malheurs s’abattent sur quelqu’un déjà si fragile. La très jeune femme, Liz, rencontrera le père de son ex-petit copain qui essaie d’aider son fils à le sortir du trafic de drogue, entre les deux personnages une certaine compassion et sentiment d’amitié finira par exister.

Rien d’original, mais un sujet bien traité.

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Peter Mullan est l’acteur principal de Tyrannosaur , Hitchcock d’or du festival. Son portait est intéressant. Malheureusement ce documentaire est aussi l’occasion de faire le point sur le cinéma écossais. Et alors là, on a le droit aux universitaires pompeux qui adorent s’écouter parler. Pour moi c’était insupportable.

En plus je trouve le portrait trop statique. J’ai plus appris sur Peter Mullan, l’an dernier lorsqu’il était l’invité d’honneur du festival et qu’il est venu parler de lui, lors de la projection de NEEDS, film auto biographique.

Bref, intérêt mitigé pour ce portrait.

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C’est bizarre, nous avions plus ou moins, ma sœur et moi (ma sœur adore faire ce festival avec moi, et ça rajoute beaucoup à mon plaisir) renoncé à ce film, car on nous l’avait annoncé comme violent. Et puis la rumeur du festival a pris corps et tout le monde était unanime sur la qualité du film. Il a été récompensé par l’Hitchcock d’or largement mérité.

Violent, il l’est, la violence est le sujet du film. Un homme, d’un milieu très populaire, essaie de lutter contre ses pulsions de violence largement provoquées par l’alcool. Il rencontre une femme Hanna, d’un milieu catholique bourgeois, la douceur même, mais qui est victime de la violence abjecte de son mari. Une des plus belle phrase du festival je l’ai entendu dans ce film. Je la cite de mémoire :

« Vous m’avez demandé pourquoi je suis rentré dans vote magasin. C’est parce que vous m’avez souri, il n’y a que deux êtres qui me souriaient dans la vie, mon chien et vous. J’ai eu envie de me noyer dans votre sourire. »

Le film est intense mais très beau, la fin va vers un mieux pour les deux personnages sans pour autant être un happy-end. La musique est très belle, et comme le dit Patrice on se demande comment ce pays produit autant de violence et en même temps une musique si douce.

Beau film vraiment, allez le voir.

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Le film un peu moins, ces enfants qu’on pousse à devenir champion du monde de danse irlandaise, c’est un peu triste. Ça m’a fait penser aux concours de Miss aux Etats-Unis. Les parents, les mères souvent se réalisent à travers le succès de leur enfant. C’est très jolie la danse irlandaise : on a l’impression de voir les danseurs et les danseuses voler sur le plancher. Mais les costumes des filles sont d’une laideur incroyable pire que ceux des patineuses artistiques.

Il était tard, j’avais envie de dormir et le sujet du film m’a déçu, je pensais voir de la danse collective, je n’ai vu que des petits prodiges à qui on apprend trop tôt le succès et la compétition.

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 Désolée pour mes amis les livres , mais pendant cinq jours je vais m’enfermer avec délice dans les salles obscures de Dinard. Heureusement , la météo annonce la fin de l’été , mais même le soleil ne m’empêcherait pas d’aller voir mes 4 à 5 films quotidiens… J’essaierai d’en rendre compte chaque soir sur mon blog si je ne suis pas épuisée. La postion assise, ça fatigue !