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Je suis rarement aussi sévère dans mes jugements. Vous pourrez trouver un lien vers deux sites où ce roman a été apprécié. C’est simple, je déteste tout. Et surtout ce qui fait, sans doute, le charme de ce livre pour ceux et celles qui aiment, la présence de l’écrivain qui explique aux lectrices ou aux lecteurs la création de ses personnages. C’est insupportable, comme cette manie d’annoncer que l’histoire continue et que le pire vous attend au chapitre suivant. Et tout ça pour quoi ? Une histoire d’amour où un homme trompe une femme et lui fait croire qu’il veut un enfant. Alors qu’il est marié et que sa femme attend un enfant. C’est sordide, mais tellement peu intéressant qu’il faut toutes les contorsions de l’écrivaine pour un faire un roman. J’ai lu les critiques de Cuneipage et Cathulu mais je ne suis toujours pas convaincue.

Citation

Mais l’histoire me pousse en avant, elle voudrait se précipiter et ne plus entendre parler de mes gloses et de mes digressions ; elle, ce qu’elle aimerait, c’est prendre toute la place, s’étendre de tous les côtés, elle voit bien que je suis inquiète à l’idée de ce qui reste à raconter mais elle s’en balance, elle s’en fout des mauvais romans comme des bons, elle est comme le temps lui-même , comme l’année qui commence et qui ne dispose que d’un nombre finis de jours, tu vas y aller. Raconte !

On en parle

link et link.

Traduit de l’allemand par Catherine Barret.
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J’ai commencé ce livre en étant persuadé que j’allais m’amuser, l’histoire des réincarnations successives ça me plaisait bien : pas de chance je me suis un peu ennuyée, pas au point d’arrêter le livre mais je l’ai lu sans passion. Je pense que si ce livre a eu autant de succès en Allemagne, c’est qu’il doit avoir des effets de langue qui disparaissent à la traduction. Sinon qu’un Allemand construise tout un livre sur le regret qu’une femme peut éprouver à ne pas avoir été assez présente pour son enfant, ne me surprend pas, mais ne me passionne pas. Je pense que ce genre de livre ne doit pas contribuer à réduire ce paradoxe : l’Allemagne est le pays où on est le plus persuadé que rien ne remplace la présence de la mère auprès d’un enfant jusqu’à 4 ou 5 ans et en même temps celui où le taux de fécondité est le plus bas.
Pour ce qui est des mœurs de l’audiovisuel, on n’apprend vraiment pas grand-chose !