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Traduit de l’anglais (Australie) par Valérie Malfoy. Livre reçu grâce à Babelio et les éditions Albin Michel dans le cadre de Masse Critique.Livres contre critiques

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Babelio précise que l’on reste libre de ses critiques même si ce livre est un cadeau, je n’ai, hélas, rien trouvé d’intéressant dans ce roman. L’histoire d’abord, ce jeune garçon, Tom, rencontre une bande de marginaux qu’il fréquente plutôt que de s’inscrire à l’université. Il semble uniquement préoccupé par l’effort qu’il doit faire pour se faire accepter par la bande d’artistes ratés. Aucun personnage n’a le moindre intérêt, entre drogue, alcool et larcins divers, ils vont voler dans un musée un tableau de Picasso « la femme qui pleure ». Pour ma photo, je n’avais que le portrait de Gertrude Stein chez moi. Il y a, d’ailleurs, une Gertrude dans l’histoire qui ne vit que pour la drogue. Pour s’enrichir la petite bande a prévu de revendre des copies du tableau. C’est là sans doute que devrait naître le suspens ?

Le style de l’auteur est si plat ! On passe d’un dialogue à l’autre sans jamais se sentir concerné par l’histoire ; qu’il s’agisse de meurtre, ou de revente d’un tableau célèbre, ou ce qui semble agacé le plus Tom, la présence d’une petite fille parfaitement mal élevée, tout est dit de la même façon. Les personnages sont vides et on ne comprend vraiment pas pourquoi Tom leur trouve le moindre intérêt. Son histoire d’amour est totalement convenue et la fin sans surprise. Bref que dire : méfiez-vous surtout des quatrième de couverture où l’on peut lire :

Dans ce roman d’apprentissage au suspense psychologique captivant, l’auteur de « la Mauvaise Pente » et des « Affligés » réussit un saisissant portrait d’une jeunesse excentrique au seuil de l’âge adulte, face aux illusions et aux déceptions qui l’accompagnent.