Traduit de l’anglais ( États Unis ) par Aline Azoulais.
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Je ne sais pas pourquoi, j’ai tardé à mettre sur mon blog ce livre qui a ravi mon été. J’en ai tant parlé autour de moi et son succès est tel, que je peux imaginer que tout le monde l’a lu. C’est un petit bijou , un vrai plaisir de lecture. (Merci Michèle de me l’avoir conseillé). Dans ce un roman épistolaire, on suit les amours de la narratrice, Juliet Asthon, et ses démêlés avec le monde de l’édition. Cette femme a vécu la guerre à Londres et va se passionner pour Guernesey et une certaine Elizabeth. Le livre nous permet de découvrir l’occupation allemande à Guernesey, je pense que peu de lecteurs connaissaient la souffrance des habitants de cette île.C’est un très bon roman. Un petit bémol : la dernière lettre et le happy-end. Le charme du livre tient au fait que chaque lettre révèle une personnalité différente. Certains personnages sont très émouvants et traversent de véritables tragédies, d’autres nous font sourire à cause de leur étroitesse d’esprit. Pour l’instant, tous ceux qui ont lu ce roman l’ont apprécié.

On en parle

De très nombreux sites en parlent, en voici un au hasard avec un jugement un peu moins positif que le mien : http://sybilline.canalblog.com/archives/schaffer_mary_ann__et_barrows_annie_/index.html

 

Traduit de l’anglais Françoise du Sorbier. Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

 

Voici la phrase d’accroche de la quatrième de couverture

Un petit bijou d’intelligence et d’esprit typiquement british, dans la lignée du « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » et de « la dernière conquête du major Pettigrew »

Tout est dit ! La volonté de la maison d’édition de réaliser un maximum de ventes ! Un roman qui se lit facilement (trop sans doute !) des femmes britanniques courageuses, certaine indignes d’autres sublimes et tout cela sur fond de deuxième guerre mondiale. Si comme moi vous savez lu le roman de Mary-Ann Shaffer, vous aurez une curieuse impression de « déjà-lu » qui enlèvera une bonne partie de l’intérêt à cette histoire. Résumons : ce petit village anglais voit donc une superbe histoire d’amour, un horrible tyran familial organiser un échange de bébés, une femme énergique mais un peu stupide se laisser corrompre par l’argent, une Miss Marple bis qui résout un enquête un peu sordide, un bombardement qui tue deux personnages sympathiques, une enfant juive tchèque réfugiée, et un beau ténébreux qui n’est pas l’homme corrompu que l’on croyait. Nous suivons toutes ces histoires grâce aux courriers des unes et des autres ou aux journaux intimes qui étaient parait-il en usage pendant la guerre. J’ai bien aimé la construction de la choral et l’évocation des cantiques qui ponctuent le récit et avec Youtube, on peut les écouter tout en continuant la lecture qui ne vous fatiguera pas.

 

Citation

La couleur du roman

L’enthousiasme ouvre toutes les voies, car il les éclaire d’une lumière vive.