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Les blogueuses sont toutes enthousiastes pour ce livre que j’ai bien aimé également, sans éprouver la même passion. J’ai eu du mal à accepter qu’une femme soit obligée de se cacher pour lire. Je connais bien cette génération, et je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne soit pas capable d’imposer ses loisirs, surtout la lecture.

J’ai beaucoup apprécié le dialogue entre la grand-mère et la petite fille. Jade décide d’éviter à sa grand-mère la maison de retraite et va vivre avec sa « Mamoune » à Paris. Très vite, il m’a semblé que la situation n’était pas réelle, autant la personnalité des deux personnages étaient bien rendues autant la vie concrète avec une personne âgée me semblait une vie de rêve loin des réalités d’un corps vieillissant.

Je regrette également que la solution de la maison de retraite soit de façon aussi évidente « la » mauvaise solution. Je connais trop de personnes âgées pour qui ce genre de maisons a rendu leur vie plus douce et plus agréable. La fin ne m’a donc pas étonnée, je comprends très bien la jeune femme qui a rêvé sa vie et ses envies plutôt que les réaliser. Je trouve même que cela donne du poids à ce roman. Je regrette également que les livres qui ont eu tant d’importance pour Mamoune ne prennent pas plus de place dans le récit. Ils sont évoqués, mais on ne comprend pas en quoi ils ont changé la vie de cette femme.

Mais c’est un beau récit et un bel exemple d’amour pour une grand-mère qui a su aimer tous les enfants dont elle s’est occupée.

Citations

Une Africaine qui disait à toutes les mères : « Dors avec tes enfants quand ils sont petits, sinon ils ne s’occuperont de toi quand tu seras vieille. » Je n’avais pas encore d’enfant à l’époque. J’ai dû oublier ses conseils. Je n’ai pas assez dormi avec mes filles. Je le découvre aujourd’hui.

 

Alors je me suis enfermée chez elle, j’ai écouté sa voix et j’ai écrit notre histoire. Je l’ai écrite comme si c’était celle d’une autre, pour ne plus être brûlée vive par la honte d’avoir laissé tomber Mamoune.

 

On en parle

Le port de l’encreuse.

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